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Faites confiance à vos cadres ; libérez-les de leurs peurs, libérez-les de leurs complexes et responsabilisez-les.

Nous ne reviendrons pas ici sur « la compétence du cadre» ; assurez vous seulement qu’il a été promu parce qu’il est « toutes choses égales par ailleurs » celui qui présente pour cette mission les meilleurs avantages comparatifs ; toute autre considération posera à terme un problème d’une autre nature.

Dans l’Entreprise, le cadre est symboliquement situé entre le « marteau et l’enclume ».

Il est auprès du Chef d’Entreprise celui qui prépare « la Décision ». A ce titre, il est directement partie prenante des Politiques et Programmes élaborés par la Direction Générale et un acteur clé de la mise en œuvre. Il doit en conséquence vis-à-vis d’elle : sincérité et solidarité.

Le cadre est aussi pilote de l’opérationnalisation de « la Décision ». Il siège avec l’équipe dans la réalisation des activités et dans la quête de l’atteinte des objectifs fixés par la Direction Générale. Il est de ce fait entièrement impliqué dans le processus de production donc comptable des résultats obtenus. Il est ici également en devoir de solidarité et responsabilité.

Le cadre se trouve ainsi au point de jonction entre des logiques et intérêts souvent divergents et on imagine l’ampleur des contraintes et de responsabilités qui pèsent sur lui et le volume de capacités techniques et relationnelles qu’il doit réunir pour réussir ses missions quotidiennes.

Libérez le cadre de « ses peurs » et décomplexez- le

L’administration nigérienne en général et l’Entreprise publique et para publique en particulier évoluent depuis la conférence nationale souveraine sous l’influence des syndicats et des représentants du personnel qui exercent souvent une pression contre productive sur les instances de décision. Les Dirigeants et cadres sont « vulnérabilisés et persécutés » et font l’objet de chantages parce que perçus comme étant dans une position de rentes que tout lobby malveillant peut contrarier.  

L’Entreprise n’est pas encore sortie de ce « joug » qu’elle est rentrée dans l’ère « du tout politique » où le Dirigeant n’est plus choisi selon ses aptitudes avérées à produire des résultats probants, mais selon des contingences de plus en plus éloignées des préoccupations entrepreneuriales telles que sa proximité avec « le pouvoir ». Pourtant il est universellement admis qu’on ne devient pas chef du jour au lendemain, et que la première chose qui légitimera le statut de chef, c'est la reconnaissance par son équipe de ses compétences.

Le « cadre » est ainsi balloté entre des forces obscures, souvent obscurantistes mais toujours opportunistes. Il devient ainsi « l’agneau à immoler » et « la machine qu’il faut détraquer » pour arriver à ses fins ; des fins qui jurent avec l’intérêt collectif.

C’est donc pour le salut de l’Entreprise qu’il faut décomplexer le « cadre » et le libérer de ses entraves. Le décomplexer consiste à lui garantir que le seul déterminant de son ascension c’est son implicationet la qualité de sa contribution ; lui donner l’assurance que ses « chefs » seront désormais choisis selon des critères plus orthodoxes et en rapport avec leurs aptitudes à améliorer les rendements de la firme et qu’ils s’inspireront en toutes circonstances de ses éclairages pour décider.

Responsabiliser et Autonomiser le cadre.

La problématique du déficit d’influence de l’Entreprise nigérienne tire son essence de sa « gouvernance».

La performance de l’entreprise doit s’appuyer sur une gouvernance fondée sur une vision capable de rassurer ses salariés et d’établir une confiance durable entre la direction de l’entreprise et eux. C’est à cette seule condition que la performance sera pérenne.

C’est au chef d’Entreprise d’initier et de garantir cette politique car si les hommes et les femmes constituent l’Alpha et l’Omega de la réussite de l'entreprise c’est la qualité du management qui est le véritable déterminant de la performance.

Cette politique doit viser à :

-       Conscientiser les salariés sur leurs responsabilités et leur solidarité vis-à-vis de l’Entreprise au point où chaque fois qu’un membre (ou même le dirigeant) adoptera un « comportement prédateur »vis-à-vis de l’Entreprise, il sera systématiquement en conflit avec les autres acteurs ;

-       Renforcer le leadership des dirigeants et cadres par la formation et le coaching pour améliorer leur implication dans le fonctionnement des instances de gouvernance, conditions indispensables à la performance de l’entreprise sur le moyen et long terme.

-       Améliorer à travers la communication l’image de la firme et de la qualité des relations avec les partenaires externes.

Autonomiser le « cadre » après s’être assuré qu’il a les « savoir » requis

Le « cadre » doit posséder les connaissances formelles suffisantes relatives à l’activité dont il est le pilote. C’est le « savoir ».

Il doit en outre avoir capitalisé une expérience avérée, acquise à travers des mises en situations dans des activités similaires. C’est le « savoir faire ».

Enfin le « cadre » doit avoir les réactions les plus appropriées face aux contingences et la capacité à intégrer les situations nouvelles ou à modifier son comportement selon les circonstances pour adopter la position la plus opportune pour sa mission ; c’est le           « savoir être ».

Dans les Entreprises les cadres sont recrutés sur la base de leurs compétences ; ils sont alors dotés de « savoir ». Ils disposent en outre d’une expérience pertinente acquise sur place ou exigée au moment de leur entrée dans l’Entreprise donc de « savoir faire ».         Pourtant malgré ce capital et toutes ces prédispositions, on déplore très souvent des comportements et des attitudes non en rapport avec le statut de « cadre » du fait d’un déficit de « savoir être ».

C’est sur ce dernier aspect que nous concentrons notre offre de service aux Entreprises.

Elle s’adresse essentiellement aux cadres. Elle consiste dans un premier temps à les conscientiser sur leurs responsabilités dans la création de valeur et leur solidarité vis-à-vis de l’Entreprise à leur donner ensuite les outils pour répondre à ses besoins de flexibilité et d’anticipation face aux nouveaux enjeux économiques et sociétaux.

ABDOUL KARIM Boubacar

Bonne année 2017 et Bonne chance à tous

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